2011

ELECTRE / Sophocle

Créé le 4 février 2011 au Théâtre Gérard Philipe - Scène Conventionnée de Frouard (54).

Coproduction: TAC.Théâtre et Théâtre Gérard Philipe - Scène Conventionnée de Frouard (54)

Soutiens: Ville de Nancy.

Avec la complicité des Subsistances-Lyon et de l'ENSATT.

Mise en scène / Cyril COTINAUT
Collaboration artistique / Sébastien DAVIS & Myrtille BORDIER

Scénographie / Cyril COTINAUT & Rachel VERDONCK
Création sonore / David GEFFARD
Régie Son / Baptiste TANNE

Création Lumière / Emmanuel PESTRE

Avec / Julien AUBRUN, Marie-Laure COMMUNAL,

Catherine HARGREAVES, Nolwenn LE DOTH,

Yann LHEUREUX & Cyrielle VOGUET.

Propos

Electre, alors qu’elle assistait au meurtre de son père, assassiné par sa mère et son amant, fit s’échapper son jeune frère Oreste, dans l’attente d’une vengeance lorsque l’enfant deviendrait un homme. Pendant des années, Electre cultive sa haine, en appelle à la vengeance des Dieux, à la rébellion des hommes et au retour de son frère. Inlassablement, elle lance sa plainte sur les marches du palais royal, maudit les hommes et maudit les Dieux.

Déclaration d'athéisme d'une figure ayant perdu la foi, convaincue qu'à défaut d'actes divins, l'homme doit agir par lui-même, Electre tente d'accélérer vainement ce qui s'appelle "Le destin", une histoire déjà écrite depuis longtemps par les Dieux.

En questionnant le thème de la croyance (en soi, en l'autre, au destin), ce spectacle, mis en scène par Cyril Cotinaut réunit six acteurs issus d'écoles supérieures de théâtre dans une mise en scène dynamique et épurée qui fait la part belle au processus créatif de l'acteur.

"Une Electre survoltée dans une ambiance rock n’roll» / EST REPUBLICAIN.

"Le public s'est laissé emporter par une Electre survoltée et frappée par son destin (...) Un texte modernisé et dépoussiéré par le metteur en scène Cyril Cotinaut" / VOSGES MATIN

"Une mise en scène électrisante (...).

L'émotion et les frissons sont au rendez-vous, notamment lors de la scène finale qui offre une image bouleversante, magnifiée par la musique, en parfaite adéquation avec le pièce dans son ensemble. Cyrielle Voguet est fascinante dans son interprétation expansive et frétillante, et l'on retiendra également le monologue de Julien Aubrun rythmé par la musique de Borodine, un pur moment de délectation qui donne la chair de poule! " / Ségolène ALUNNI - LE CRABE DES ARTS